Guillaume Musso ou le roman perpétuel
"Central Park" Guillaume Musso, Ed. Pocket
Alice et Gabriel n'ont aucun souvenir de la nuit dernière...pourtant, ils ne sont pas près de l'oublier.
New-York, 8 heures du matin.
Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l'un à l'autre sur un banc de Central Park.
Ils ne se connaissent pas et n'ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Elysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.
Impossible ? Et pourtant...
Guillaume Musso… Ce cher Guillaume Musso…
J’avais beaucoup aimé ses premiers ouvrages, moins agaçants que ceux de Marc Levy à mon goût.
Néanmoins, au fil du temps, j’ai toujours eu l’impression de relire la même histoire : Un homme, une femme, l’un américain, l’autre française ou inversement. Deux personnes qui n’auraient jamais dû se rencontrer, mais qui du coup se rencontrent (indubitablement plus pratique pour raconter une histoire !).
J’avais donc arrêté d’acheter ses derniers parutions mais la tête de gondole à la Fnac étant redoutable, je me suis laissée piéger comme une débutante !
Donc, nous voici partis avec Central Park…
Bon sans surprise, un homme américain, Gabriel, se retrouve dans une situation totalement surréaliste (menotté sur un banc, ça n’arrive pas tous les jours) en compagnie d’Alice, jeune flic française (ah oui, parce qu’il y a aussi toujours un personnage de flic torturé chez Musso).
Jusque-là, je restais en terrain connu et il ne me semblait pas que cette lecture allait chambouler mon opinion sur Musso.
Pour l’avoir fini, je confirme : ça ne l’a pas changé d’un iota !
Entendons-nous bien, Musso est un bon romancier. Jusqu’au dénouement, je ne savais pas où il allait nous emmener, ce qui est souvent le cas dans la plupart de ses romans. Donc sur ce point, je n’aurais rien à dire, le suspense qu’il installe fonctionne complètement.
Même si le dénouement me paraît assez tiré par les cheveux, l’ensemble se tient par rapport au déroulés des péripéties.
En définitive, ce roman n’est pas désagréable à lire et je pense que chacun peut se laisser prendre par la virée rocambolesque d’Alice et Gabriel.
Je n’ai qu’un regret : Musso utilise une recette, bien rôdée certes, mais identique à chacun de ses romans.
Et vous ? qu’en pensez-vous ?