#coupdecoeur - Marie Vareille a encore frappé !
Ainsi gèlent les bulles de savon de Marie Vareille publié aux Éditions Charleston
Si vous me suivez depuis quelque temps, vous avez dû remarquer que j’aime chacun des romans qu’a pu écrire Marie Vareille. Qu’il s’agisse de ses histoires feel-good, de ses comédies romantiques ou même de sa trilogie jeunesse, j’ai tout lu, tout dévoré, tout aimé !
Quand son livre a été annoncé, je n’étais que joie et félicité (tout en mesure donc). Et une fois le résumé connu, j’ai tout de suite senti que ma relation avec ce roman serait complètement différente. Oui, j’ai des relations avec mes livres… Ne faites pas les étonnés, je suis sûre que vous êtes comme moi !
Bref, Marie abordait sans détour le thème de la maternité, mais surtout le cataclysme que cela représente dans la vie d’une femme. Un sujet qui résonnait beaucoup chez moi. Avant même de commencer, je sentais déjà que ma lecture serait loin d’être anodine.
Quand j’ai reçu le livre, mon fils avait plus d’un an et il ne tenait plus vraiment du nourrisson. Pourtant, je savais que je n’étais pas encore prête à me lancer. Alors, je l’ai mis bien en vue sur ma bibliothèque, me doutant pertinemment que mes mains le saisiraient sitôt que ma tête et mon cœur auraient réussi à s’entendre.
Et une fois les premiers chapitres lus, cette histoire ne m’a plus quittée.
Dans ce roman, ce qui m’a profondément marqué, c’est l’empathie qui ressort à chaque page. Marie nous livre des femmes en grande détresse, mais sans jamais les juger. Au contraire, elle nous montre que la vie n’est pas si simple quand on doit découvrir son rôle de maman et qu’avant de condamner ces femmes immensément malheureuses et perdues, nous ferions mieux de nous efforcer de les comprendre et surtout de les aider.
Malgré les moments compliqués de mes premiers mois de maman, l’idée de tourner le dos à ma vie ne m’est jamais venue, mais j’avais tant d’empathie pour cette mère qui aimait tellement son bébé qu’elle pensait sincèrement qu’il fallait qu’elle s’en éloigne pour qu’il soit heureux.
Son mal-être, ce besoin criant d’être aidée, j’avais ressenti tout ça. J’avais pleuré dans ma chambre d’hôpital, toute seule avec mon nouveau-né. Totalement submergée d’hormones et d’émotions, j’avais eu la sensation de ce tsunami qui nous avale littéralement. Alors les mots de Marie, c’était comme un baume apaisant appliqué sur mes souvenirs douloureux. J’avais l’impression d’une présence près de moi qui me murmurait : ne t’en fais pas, tu n’es pas la seule à être passée par là, à t’être dit « je ne vais jamais y arriver », « qu’est-ce que j’ai fait »…
Comme beaucoup, avant d’avoir un enfant et surtout de me renseigner sur la dépression post-partum, j’avais une montagne d’idées toutes faites et préconçues. À base de « mais comment une mère peut-elle faire ça » ou bien encore « moi, jamais ça ne m’arrivera ». Et un bébé plus tard, j’ai bien envie de mettre des baffes à mon ancien moi.
Alors si vous aussi, vous avez besoin d’un petit shoot de compréhension ou que simplement ce sujet vous touche, vous trouverez tout ce qu’il faut dans cette histoire. De l’empathie donc, de la douleur certes, mais surtout tellement de tendresse.
Et un grand bravo à Marie pour ce roman une nouvelle fois si réussi <3
Résumé :
« Certains choix nous définissent à tout jamais, celui-ci en fait partie. À partir d’aujourd’hui, je peux bien écrire la neuvième symphonie, sauver le monde d’une troisième guerre mondiale ou inventer le vaccin contre le sida, on ne retiendra de moi que cet acte innommable : j’ai abandonné mon bébé, toi, mon minuscule amour aux joues si douces.
Puisses-tu un jour me pardonner. »
Trois pays, de vibrants portraits de femmes aux destins entrecroisés. Quel est le lien qui les unit ? Quelle est leur véritable histoire ?
De sa plume lumineuse et addictive, Marie Vareille nous offre une merveilleuse histoire d’amour, d’espoir et de résilience.
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