Quand Asperger et football font bon ménage !

Monsieur Je sais tout

de François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard

Sortie le 9 mai 2018

J'avais découvert la bande-annonce totalement par hasard et je savais déjà que sauf gros problème, j'allais avoir un énorme coup de cœur pour ce film tendre.

Et ça n'a pas loupé !

Vincent Barteau, 35 ans, entraîneur de foot d'1,92 m, voit débouler dans son quotidien de célibataire invétéré, son neveu, Léo, 13 ans, 1,53 m autiste Asperger et joueur d'échecs émérite. Cette rencontre aussi singulière qu'explosive va bouleverser l'existence de Vincent et offrir à Léonard la chance de sa vie.

Comme je vous le disais plus haut, la bande-annonce m'avait déjà convaincue et je n'attendais qu'une chose, c'était que le film sorte en salles. Je me suis donc rendue dans mon ciné, armée de mon paquet de mouchoirs. Oui, parce que s'agissant d'un enfant, je savais déjà que j'allais avoir la larme facile (Coucou Wonder !)

Et j'ai trouvé tout ce que j'étais venue y chercher.

Des performances d'acteurs toutes en délicatesse et en tendresse, une histoire bouleversante et un vrai sujet pas suffisamment traité au cinéma : l'autisme.

Léo, autiste Asperger, va parvenir à faire évoluer son oncle Vincent et à le réconcilier avec l'amour familial grace à sa personnalité si attachante. Ce qui ne semblait pas une mince affaire...

J'ai été très touchée par ce duo oncle/neveu et je ne peux que saluer la prestation d'Arnaud Ducret (extrêmement crédible) et celle de Max Baissette de Malglaive qui est époustouflant dans le rôle de ce jeune adolescent. J'en suis venue à me demander si le jeune homme n'était pas lui même atteint d'autisme tellement sa prestation était crédible et juste.

Tourné dans la région de La Rochelle, ce film est un bijou de tendresse à faire découvrir autour de soi, qui parvient à faire passer de belles leçons de vie.

Sans pathos, les sentiments sont amenés de manière très naturelle et je n'ai eu aucun mal à m'attacher aux personnages où à leur histoire.