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C'est pas de la tarte, ma soeur !

Lucie ou la vocation de Maëlle Guillaud, Ed. Points



Il y a quelques temps, je vous avais confié que j'avais eu la chance d'être sélectionnée pour le Prix du Meilleur Roman Points !!


Je vais donc prochainement vous parler de nombreuses parutions chez sa maison d'édition que je connais peu mais qui je pense va me permettre de faire plus d'une découverte !


Pour cette première chronique, nous allons aborder l'histoire d'une jeune fille tentée par la vie de religieuse. Ce thème avait de quoi m'interpeller et ce roman était parfait pour sortir de ma zone de confort. Je n'aurais probablement pas lu ce livre sans l'opportunité donnée par les Editions Points mais après tout, il faut savoir varier ses lectures, non ?



À vingt ans, Lucie est avide de passion. Elle tombe amoureuse pour la première fois. En dépit des pleurs de sa famille, des reproches de sa meilleure amie, Lucie choisit de se consacrer entièrement à son Seigneur. Entre les quatre murs du couvent, elle résiste à toutes les brimades, guidée par sa foi. Seule la découverte d’un secret la fait chanceler : et si la pureté n’était pas là où elle le pensait ?



J'ai lu ce roman en étant malade, ce qui explique peut-être le temps que j'ai dû prendre pour le lire malgré le fait qu'il soit relativement court.


La première des choses qui m'a intéressé dans ce roman, c'est évidemment son sujet. Une jeune femme moderne, ayant fait des études, décide volontairement de se tourner vers une vie de religieuse. Comme sa meilleure amie, Juliette, j'étais à des années lumières de comprendre ce qui pouvait la motiver. Et franchement, si le film Sister Act n'avait pas réussi à me convaincre, je doutais qu'un roman y arrive...


D'autant plus quand on découvre la vie de cette congrégation violente. Aucun élément ne donne envie ou ne vient expliquer cette subite crise de foie (sans mauvais jeu de mot). J'ai regretté de ne pas voir quoique ce soit de positif dans cet univers quasi-carcéral.


Pour le coup, j'ai encore moins pigé pourquoi Lucie s'accrochait envers et contre tout à cette vie qui ne lui apportait que malheur et désillusions. Hormis, un sacré penchant pour le masochisme...


J'aurais aimé plus de nuances dans le récit de cette vie monastique afin de vraiment m'interroger sur ce choix qui de prime abord me "choque". Ici, rien n'est fait pour faire évoluer mon opinion deloa vocation religieuse et c'est pourtant ce que j'attendais un peu de ce roman...


Autre aspect ambivalent de ce roman : Lucie ! Je suis désolée de vous dire que ce personnage est très antipathique. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, elle m'a plutôt convaincue qu'une religieuse s'occupait surtout d'elle et de SA foie et assez peu des autres... Seuls ses ressentis semblent compter dans sa démarche. Son aveuglement a été souvent horripilant pendant ma lecture mais pourtant j'ai trouvé intéressante l'évolution de cette jeune femme. Le monde dans lequel elle évolue, qui aurait dû l'ouvrir à un monde de paix et d'amour, la pervertie totalement. Ironique, non ?


En ce qui concerne l'écriture de l'auteure, elle est fluide et permet de s'immerger directement dans l'histoire de ses personnages. Les chapitres très courts pourront quelque fois vous frustrer, mais ils apportent un rythme salutaire dans ce quotidien si morne.


Et malgré ce qu'on pourrait penser, Maëlle Guillaud parvient même à instaurer un petit côté suspense qui amène un intérêt supplémentaire à cette intrigue. La tension monte progressivement et on s'interroge sur l’événement qui fera ouvrir les yeux à Lucie.


Au final, le roman est bien construit, son rythme ne se dément pas d'un bout à l'autre.

Néanmoins, son manque de nuance a fini par me déranger et il ne m'a pas apporté la réflexion que j'attendais sur cette "vocation".

 

Note : 2,5 / 5

Couci-couça

 

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