Un pardon un peu facile !
Un doux pardon de Lori Nelson Spielman, Ed. Pocket ou Le Cherche Midi
Résumé :
Hannah Farr est une personnalité en vue de La Nouvelle-Orléans. Animatrice télé, son émission quotidienne " The Hannah Farr Show " est suivie par des milliers de fans. Côté coeur, elle file depuis deux ans le parfait amour avec Michael Payne, le maire de la ville. Mais sa vie toute tracée va être bousculée par deux petites pierres...
A force de voir ce roman partout sur Instagram, j'ai eu envie de me lancer.
Me voici donc plongée dans les aventures d'Hannah et de ses Pierres du Pardon...
Alors, autant vous l'avouer tout de suite, j'ai trouvé le concept des Pierres du Pardon, un tantinet simpliste. Envoyer une lettre, une petite pierre et hop la boom ! Tu es pardonnée... Mouais ! Bien sûr, je caricature à l'extrême le principe. Mais, mon côté bien rancunier a eu un peu de mal à avaler le truc.
Enfin après tout, soit !
Une fois passé ce petit obstacle de rien du tout, j'ai pu apprécier ma lecture. Et surtout, une fois passé un bon tiers du roman... Sans aller à dire que je me suis ennuyée, j'ai trouvé que l'histoire mettait du temps à réellement démarrer. Quand bien même l'humour était bien présent, l'action, elle, était plutôt au ralenti.
Mais heureusement, cela n'a pas duré et tout a fini par s'enchaîner. Hannah avance dans sa vie, tel une tornade, et bouscule tout sur son passage. A force de se faire avoir, il était un peu temps ! Je trépignais derrière mon livre à la voir s'écraser devant tout le monde...
Il faut souligner que le roman change de l'ordinaire en abordant des thèmes très variés, alternant ceux très légers et d'autres beaucoup plus sombres.
D'ailleurs concernant le côté tragique de l'enfance d'Hannah (que je ne dévoilerais pas, histoire de ne pas tout vous spoiler), j'ai été déroutée... C'était un peu le jeu du ni-oui, ni-non et je ne savais plus où me situer, un peu comme l'héroïne au final...
Pour finir, je dois avouer que ce qui m'a le plus marqué, c'est la citation au tout début du roman :
Pardonner, c'est rendre sa liberté à un prisonnier
Et se rendre compte que le prisonnier, c'était vous.
Lewis B. Smedes
Cette phrase a littéralement résonné en mois et je l'ai relu de nombreuses fois.
Et si je ne devais retenir qu'une seule chose de ma lecture, ça serait cette phrase !
Note : 3 / 5