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Bienvenue au Pays des Highlanders !

Outlander de Diana Gabaldon, Ed. J'ai Lu

 

Personnage en costume d’époque… Hum, mon côté midinette/folle amoureuse de Mr Darcy m’a donc poussé à commencer la saga Outlander.


La série m’avait déjà fait un appel du pied mais j’avais résisté vaillamment pour commencer par les romans.


Je vous situe grosso-modo l’intrigue :


Claire, jeune infirmière pendant la seconde guerre mondiale, redécouvre son cher et tendre mari Franck après la guerre, pendant un voyage bien mérité en Ecosse. Ils sont (surtout Franck) à la recherche des origines d’un ancêtre de Franck, un certain Jonathan Randall.


Entre entretiens avec le curé, balades dans les fougères et autres attentes interminables, Claire dépérit au son des cornemuses.


Elle décide donc d’aller se balader autour d’un cromlech (késako ce truc me direz-vous ? ce sont les espèces de grosses pierres de plusieurs tonnes qui se retrouvent debout depuis des siècles par nous ne savons quel miracle).


Ce ne fut pas l’idée du siècle puisque par un étrange phénomène magique, la jeune Claire se retrouve balancé au temps des Highlanders (les vrais, pas ceux avec Christophe Lambert).


Et donc, s’en suit moultes aventures puisque vous vous doutez bien qu’une jeune femme des années 1945 débarquant en 1743, ça a de quoi détoner !


Voilà, alléchant n’est-ce pas ?



Je ne vous le fais pas dire. Je me suis donc littéralement jeté sur ma Kindle pour démarrer ce nouveau roman. Et là j’ai stoppé dans mon élan très rapidement.


Je ne sais pour quelles raisons propres à mon inconscient, je m’étais attendue à un style un peu recherché. Un truc dans le goût de Les Hauts de Hurlevent … Allez comprendre.


Pour le coup, ce fut un peu la douche froide puisque le style reste très actuel. Apparemment, la traduction française fait perdre beaucoup au style de l’auteure (dixit une madame écossaise !). Pas de bol pour nous.


J’ai donc mis un bon moment à rentrer dans l’intrigue avant d’être emporté malgré tout par les personnages.


Bien que j’ai été dérangé à plusieurs reprises par le langage de ces mêmes personnages. En 1743, on parlait légèrement différemment qu’en 1945, il me semble. Sauf que là, aucune différence. Madame avec son langage moderne se fait parfaitement comprendre des écossais du XVIIIe siècle. Logique, n’est-ce pas !


Personnellement, c’est que j’aime dans les romans d’époque. Cette différence de langage, cet effort de formulation…


Vous êtes trop généreuse pour vous jouer de moi ; si vos sentiments sont encore ce qu’ils étaient au mois d’avril dernier, dites-le-moi franchement ; mes désirs, mes affections n’ont point changé, mais un mot de vous les forcera pour jamais au silence. "Orgueil et préjugés", Jane Austen.


Ça a quand même plus de gueule que « J’te kiffe, on sort ensemble ? », non ?


Donc grosse déception de ce point de vue.


Après, je dois avouer que l’histoire est bien construite, les rebondissements sont nombreux, on s’ennuie peu pendant cette lecture.


Ce qui n’est pas le cas pour les tomes suivants. En tout cas pour ce qui me concerne, j’ai commencé le tome 2 et j’avoue avoir du mal à ne pas le lâcher fréquemment. Mais comme je veux me plonger dans la série, il faut néanmoins que j’avance un petit peu pour ne pas me spoiler toute seule.


D’ailleurs pour ceux ou celles qui ont lu les romans suivants, jusqu’à quelle saison puis-je regarder ? Sachant que j’ai lu le tome 1 et la moitié du tome 2 ?



Je vous laisse, il me reste 7 ou 8 tomes à découvrir et j’ai déjà du mal à m’imaginer que mon intérêt restera intact.


Mais, il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis, je vous tiendrais au courant !

 

Note : 3/5

 

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