Lolo = 0
Lolo de Julie Delpy
Synopsis :
En thalasso à Biarritz avec sa meilleure amie, Violette, quadra parisienne travaillant dans la mode, rencontre Jean-René, un modeste informaticien fraîchement divorcé. Après des années de solitude, elle se laisse séduire. Il la rejoint à Paris, tentant de s'adapter au microcosme parisien dans lequel elle évolue. Mais c’est sans compter sur la présence de Lolo, le fils chéri de Violette, prêt à tout pour détruire le couple naissant et conserver sa place de favori.
Vous vous êtes déjà dit devant une bande-annonce : Ouuuh, ça a l’air super sympa comme film ! Et une fois que vous êtes allé le voir, c’était plutôt : Hum okay, donc tous les trucs drôles de la bande annonce… étaient LES SEULS trucs drôle en fait !
Décevant, hein ? Je ne vous le fais pas dire ! Et c’est exactement ce que j’ai ressenti avec Lolo. J’allais au cinéma d’un pas guilleret, prête à me détendre devant une comédie fraîche et drôle. Loupé ! Ce n’était ni frais, ni même drôle. C’était lourd et moqueur ! Autant dire que je n’ai pas tiré le jackpot…
Heureusement qu'ils sont là pour me sauver le coup !
Entendons-nous bien, Dany Boon et Vincent Lacoste sauvent la mise et évitent que ce film devienne vraiment une daube finie ! (oui, oui, à ce point-là !) Le duel entre les deux hommes est le seul élément qui vaille un tant soit peu le coup dans cette comédie pour quadras complètement flippées !
Oui je sais, une quadra flippée, ça a pourtant son charme, surtout quand on pense à THE QUADRA FLIPPEE : Bridget Jones. Oui mais, si ce côté névrosé est attachant chez Bridget, c’est parce que le fond du personnage est bon, du coup, le spectateur lui pardonne beaucoup plus de choses.
Ici, les personnages féminins sont flippées mais aussi snobs, égoïstes, moqueuses, méchantes, vulgaires et au fond pas très intéressantes. Alors, je ne sais pas à quel point, le personnage de Violette (joué par Julie Delpy) est autobiographique mais elle a réussi à créer un personnage profondément antipathique.
Vulgarité : 1 / Féminisme : 0
Quant au côté vulgaire, je ne me choque pas facilement mais j’avoue avoir été dérangée par un langage grossier et outrancier. Que ça vienne d’hommes ou de femmes importent peu. La vulgarité quand elle est bien amenée, peut être drôle… là, on avait juste l’impression que les femmes voulaient « parler comme des hommes ».
S’il fallait en choisir une, Karin Viard tire un tout petit peu son épingle du jeu par rapport à Julie Delpy, mais cela est peut-être dû au fait qu’elle apparaît moins à l’écran… Du coup, je ne suis pas sûre que ça compte !