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Ou quand un livre te donne l'envie de distribuer des baffes !

« Tueuses mais pas trop » Stéphanie Mesnier, Ed. Fayard

Qui n’a pas souffert de la présence, dans son entourage, d’un odieux personnage ? Comment se débarrasser de ces « encombrants », qui prennent plaisir à pourrir la vie de leur prochain, sans y perdre son âme et sa liberté ?

Quelques femmes – des esprits supérieurs et très inventifs – ont résolu la question. Réunies en une mystérieuse association, elles se consacrent aux cas extrêmes, dans un registre esthétique qui élève le crime au rang des beaux-arts.

Comme quatrième de couverture, je trouvais le thème de l’intrigue original. Ayant moi-même souvent rêvé de faire subir milles tortures à un «encombrant » bien casse-bonbons, j’ai tout de suite eu envie de connaitre ces héroïnes.


Manque de bol, la « comédie allégrement amorale » qui était promise, m’a laissé complètement sur ma faim. En termes de cercle criminel super inventif, on a déjà vu mieux…. Il s’agit en fait d’une bande de femmes désœuvrés, appartenant à la haute société et qui choisisse la solution de facilité à leurs problèmes : tuer celui ou celle qui les dérange !


Que ce soit Camille qui déteste sa belle-mère mais qui n’a strictement aucune dignité (très mauvais choix de prénom pour le coup), ou Audrey qui veut se débarrasser de son mari parce que divorcer-ça-craint-du-boudin …. Le choix est limité ! Leurs « problèmes » font peine à lire. Ils sont tellement dérisoires que j’avais plutôt l’envie de leur mettre à chacune un bon coup de pied aux fesses.


En gros, le principe de ce « club » est simple : La nouvelle arrivée supprime « l’encombrant » d’une ancienne membre (grâce à un plan concocté par les copines, non mais parce que solidarité féminine oblige !). Une fois son forfait accompli, elle aura le droit à ce qu’une nouvelle supprime son propre « encombrant ».


Très collégial comme système, n’est-ce pas ? Et puis quoi de mieux pour s’enlever toute culpabilité que de tuer quelqu’un que ne l’on connaît pas… ah non mais attends si, normalement, t’es censée te sentir super coupable ! Mais que nenni, parce qu’elles ont Super-Nonne qui les expient de tous leurs pêchés (pratique !).


Bref, alors que le livre devait faire oublier le terme de « sexe faible », je trouve qu’au contraire, ça ne fait que le renforcer ! Exit les femmes qui se battent pour vivre de manière indépendante, oublions aussi les femmes fières de leurs convictions, sans parler des femmes qui placent leur intellect au-dessus du taille 36… Non ici, nous avons simplement des femmes fortunées qui préfèrent supprimer quelqu’un plutôt que d’abandonner leur train de vie ! J’ai déjà vu mieux comme modèle féminin !


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