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Gentil dino, gentil... !

Jurassic World de Colin Trevorrow


Synopsis :

L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de l'équipe de scientifique, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.


Bon, autant vous l’avouer tout de suite, je ne suis pas une grande courageuse devant l’éternel ! (ce qui équivaut à dire que je pétoche pour un rien !)… Notamment au cinéma ! J’ai beau me dire : Mais attends là, c’est gros comme un camion, il va se passer un truc … ! Eh bien au moment où ça arrive, vous pouvez être sûrs que je vais faire un bon de 3m depuis mon siège ! Mon contrôle intérieur m’épatera toujours…


Bref, quand je me suis rendue à la séance de Jurassic World, je savais déjà que je n’allais pas rester sagement assise dans mon fauteuil ! Et effectivement, mes voisins de derrière ont pu voir fréquemment le dessus de ma tête s’agiter de manière peu naturelle !


J’avais adoré le premier volet, que j’étais d’ailleurs allée voir lors de sa nouvelle sortie en 3D (ce qui entre nous, n’avait aucun intérêt, si ce n’est celui de revoir un film culte !). Les dinosaures, créatures si lointaines qu’on se demande toujours si elles ont pu réellement exister, étaient si impressionnants pour l’époque qu’on ne pouvait qu’être bluffés par le résultat obtenu par Spielberg en 1993 !


Je me demandais donc si j’allais être aussi soufflée par ce nouveau volet… Eh bien… pour être franche, non pas vraiment ! Le résultat des premiers films étaient déjà si bluffant que la performance technique ne m’a pas semblée supérieure dans ce dernier opus. Bien sûr, le réalisme des scènes est saisissant mais on ne perçoit pas réellement d’évolutions entre les films (du moins pas de mon point de vue de novice des effets spéciaux !).En revanche, l’accumulation des méchants dinosaures donne plus de raisons à mon palpitant de sérieusement palpiter…


Néanmoins, je vous rassure c’est toujours dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe ! La recette : "mec qui court + dino qui grogne + gamins qui ne sont jamais là où ils devraient" fonctionne toujours. D’autant plus quand on rajoute Chris Pratt au mélange !


Hello you !


Je dois avouer que, quand je ne sursautais pas au moindre petit-dino-génétiquement-modifié qui faisait des siennes, je passais le plus clair de mon temps à admirer ce merveilleux spécimen totalement naturel : Chris Pratt (avouez que je ne suis pas la seule !). Des Gardiens de la Galaxie à Jurassic World, Chris Pratt nous montre qu’il assure aisément la relève des Harrison Ford ou des Bruce Willis (mais Bruce, ne t’en fais pas, tu es toujours mon chouchou, YIPPEE HI YAY !). De l’humour à l’action, Chris Pratt enchaîne les scènes avec une facilité déconcertante et prend toute sa place dans cette nouvelle production.


Mention spéciale à Omar Sy qui dépasse allégrement les 10 secondes d'apparition à l’écran qu'il avait eu dans X-Men, Days of Futur past ! Le petit frenchie semble à l’aise et imprime son style dans cette grosse machine de guerre hollywoodienne. Et sinon super-mention spéciale à Bryce Dallas Howard qui réussit le tour de force d'échapper à des dinosaures carnivores en talons aiguilles de 12cm (quand je pense que moi, au delà de 6cm, je perds tout mon équilibre...) !


En ce qui concerne l’histoire en elle-même, j’ai un petit bémol à exprimer ! Le parti-pris du film est certes légitime : le monde en veut toujours et encore plus pour assouvir sa soif de nouveauté, quitte à créer des choses qu’il ne maîtrise plus !


Sauf que…, je ne peux m’empêcher de penser que le film dénonce ce qu’il met pourtant en pratique ! Je m’explique (non parce que même moi, je n’ai pas trouvé ça clair !). Le film est lui-même la parfaite démonstration de notre société qui veut nous montrer toujours plus d’effets spéciaux, toujours plus impressionnants…


Gloups !


Là où il y a 20 ans, le T-Rex suffisait à nous faire sauter de notre siège, aujourd’hui, il faut une avalanche de Supers-monstres-de-la-mort-qui-tue pour parvenir au même résultat ! La promotion mondiale du film est elle aussi complètement démesurée. Il faut toujours en rajouter pour être sûr que l’intérêt du spectateur sera renouvelé pour la prochaine sortie… C’est une course à celui qui osera le plus…


Pour conclure, j’ai aimé ce film, je l’ai trouvé drôle, divertissant et avec un rythme impressionnant. Je ne me suis pas ennuyée une seconde pendant les deux heures qu’a duré la séance. Mais je ne peux m’empêcher de trouver ironique que le message véhiculé par l’histoire trouve un écho tout particulier dans la conception même du film !



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